Parmi les éléments qui alimentent le SEO technique, se détache la balise hreflang, ou plus précisément l’attribut “hreflang” de la balise “link”. Derrière ce concept, se cache un simple bout de code HTML, qui permet de préciser qu’une page web est rédigée dans une certaine langue, à destination d’une certaine localité. Recourir à cette balise linguistique permet de faciliter l’expérience utilisateur, en plus de protéger son référencement naturel.
Qu’est-ce qu’une balise hreflang ?
Les balises hreflang datent de 2011. Il s’agit alors d’une invention de Google. Elle sert à spécifier aux moteurs de recherche la langue utilisée par une page web et la localisation du pays concerné. Cet attribut permet notamment à Google de comprendre qu’un contenu n’est pas dupliqué, mais qu’il est écrit dans une autre langue.
Comment faisait Google avant les balises hreflang ? Ses moteurs de recherche analysaient alors d’autres indices moins précis. Il pouvait s’agir de l’URL, de l’emplacement du serveur ou de celui spécifié sur la Google Search Console.
La balise hreflang incarne plus précisément l’attribut “hreflang” de la balise “link”. Elle incarne un moyen beaucoup plus efficace de comprendre la provenance et la langue d’une page web. Techniquement, il s’agit d’un bout de code HTML (Hypertexte Markup Language) assez détaillé pour permettre de différencier une page francophone française d’une canadienne, par exemple.
Dans quels cas utiliser la balise hreflang ?
En conception web, la balise hreflang s’utilise pour différencier des pages qui traitent d’un même contenu dans des langues différentes. Cette utilisation se décline dans trois situations :
1 / Votre site internet existe en différentes langues ;
2 / Ce site web comprend des pages aux contenus très proches, qui pourtant utilisent des langues légèrement différentes. Ce peut être le cas avec des langues régionales, comme les anglais américain et britannique.
3 / Votre contenu principal est disponible dans une seule langue, mais vous utilisez d’autres langues pour certains éléments, comme les menus.
Dans tous ces contextes, cette balise HTML peut favoriser votre bonne indexation par les robots Google.
Comment utiliser cet attribut HTML ?
Pour utiliser la balise hreflang, vous devez différencier la page web qui incarne une “alternative” linguistique de sa page “source”. Dans l’en-tête HTML, vous devez donc préciser :
<link rel= »alternate » hreflang= »code_de_langue » href= »URL_de_la_page » />
Vous pouvez également implémenter la balise dans le Sitemap XML ou dans l’entête http. Une agence web comme Staenk peut vous aider à déterminer la méthode d’implémentation la plus adaptée à votre site internet.
Ledit “code de la langue” comprend à la fois le code ISO 639-1 de la langue écrit en minuscules, et, si nécessaire, le code ISO du pays, écrit en majuscules. Cette charte est détaillée dans ce support Google dédié aux codes de langues. Pour une page en français destiné aux internautes au Canada, on a ainsi :
hreflang= »fr-CA »
Prudence, cependant, l’implémentation de balises hreflang reste une procédure assez technique, qui génère souvent des erreurs d’intégration. Vérifiez que vous utilisez les bons codes pays. Attention, également, aux pages web qui restent très similaires. Cette balise ne suffit pas toujours à éviter le contenu dupliqué, ou “duplicate content”.
Ce code langue est-il vraiment utile ?
Dans le cadre d’un site multilingue, la balise hreflang garde pour principal bénéfice de se prémunir des soupçons de contenu dupliqué. Pour rappel, on parle de contenu dupliqué si un même contenu se retrouve indexé par les moteurs de recherche sur différentes URLs. Google s’autorise effectivement à pénaliser les cas de duplication de contenu dans ses classements.
L’expérience utilisateur profite également de cette balise de langues. Les sites qui l’ont implémentée s’adaptent automatiquement à la langue utilisée dans la requête de l’internaute. Celui-ci n’a donc pas à traduire les contenus qui l’intéressent.
Il s’agit là d’un véritable atout pour éviter que le visiteur ne quitte le site web et nourrisse le “taux de rebond”. Un taux de rebond trop élevé nuit effectivement au référencement naturel. Les moteurs de recherche s’en servent pour conclure que votre contenu est de mauvaise qualité.
La balise hreflang vous prémunit également de ce qu’on appelle le « pogosticking ». Ce concept désigne l’analyse que font les moteurs de recherche du comportement de l’internaute, et notamment du fait qu’il revienne sur la page de résultats après avoir cliqué sur votre lien. Un comportement classique, cependant, quand le visiteur ne tombe pas sur une page web dans sa langue. Les moteurs de recherche l’interprètent cependant comme le signe du manque de pertinence de votre contenu.
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