Il arrive encore souvent que les concepteurs d’un site internet réfléchissent à l’expérience utilisateur et au référencement naturel de façon séparée. Le SXO, ou “Search eXperience Optimization” vient remettre l’utilisateur au centre des stratégies de référencement.
De plus en plus, les algorithmes des moteurs de recherche incluent ainsi l’expérience utilisateur dans les critères du SEO (voir la page de notre agence seo). Il devient donc impossible de penser l’amélioration du référencement sans chercher à optimiser aussi l’expérience de recherche. D’où vient cette évolution ? Comment adapter son site web aux nouveaux critères du SXO ?
Comment est né le SXO, ou Search eXperience Optimization ?
Le SXO signifie Search eXperience Optimization. Il doit son avènement au fait que les algorithmes des moteurs de recherche se sont recentrés sur l’expérience des utilisateurs ces dernières années. Le positionnement des pages dans les résultats de recherche devient indissociable du parcours utilisateurs. Il s’agit donc d’améliorer l’expérience de recherche de l’internaute, mais aussi sa navigation sur le site, jusqu’à la conversion.
Google a lancé les hostilités dès 2015, en développant l’algorithme « RankBrain ». Celui-ci l’aide à mieux saisir les intentions de recherche des internautes pour leur fournir les résultats les plus en phase avec les réponses qu’ils espèrent. Google affirme que la prise en compte des intentions de recherche est le 3e critère de référencement le plus important. Ce critère arrive ainsi juste après le contenu et les liens.
D’autres fonctionnalités Google confirment cette orientation user friendly. L’index « Mobile-First » du géant californien favorise les sites web mobile compatibles, et donc l’expérience utilisateur. L’avènement récent des rich snippets constitue également une étape dans la prise en compte de l’utilisateur par les bots de référencement. Ceux-ci permettent à l’internaute de trouver plus rapidement les réponses à leurs questions dans les résultats de recherche. La plupart des fonctionnalités que Google a développées par la suite, dont la position 0, visent à offrir une expérience de recherche efficace à l’utilisateur.
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Comment optimiser le contenu de son site internet pour un bon SXO ?
Le fait que le SXO soit en passe de remplacer le SEO remet la compréhension de la cible au coeur de la stratégie web. Cette démarche passe, par exemple, par le fait de retravailler ses titres et ses méta-descriptions. Ceux-ci doivent répondre aux questions de l’internaute. Avec le développement des assistants vocaux, il devient effectivement essentiel d’utiliser des requêtes questions dans le méta-titre, la méta-description mais aussi dans le texte.
Le contenu de chaque page web doit également être repensé pour se fondre au maximum dans les attentes de l’utilisateur. Des outils comme Answer the public permettent d’évaluer, pour un mot-clé donné, les questions les plus récurrentes des internautes. S’intéresser à ces données permet d’améliorer le score sémantique des pages d’un site internet.
Plus que jamais, les sites web doivent aussi s’adapter à la lecture sur appareils mobiles. Cela signifie qu’il faut se soucier de la compatibilité mobile du site internet, bien sûr. Mais la rédaction doit aussi prendre en compte la petite taille des écrans. Comment faciliter la lecture au mobinaute, par définition moins patient ?
- Privilégier les paragraphes courts ;
- Hiérarchiser les textes avec des titres ;
- Parier sur les mises en gras ;
- Utiliser des listes à puces.
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Quelle ergonomie pour un site internet UX friendly ?
Quelles améliorations peuvent permettre à un site d’améliorer son SXO simplement ? Le site doit, en priorité, se charger rapidement. Les concepteurs web gagnent donc à optimiser la taille de l’ensemble des médias pour améliorer la vitesse du site. Ils peuvent aussi le sécuriser via un protocole HTTPS. Celui-ci rassure l’internaute et fait partie des critères de référencement de Google.
Côté navigation, les designers du site ont tout intérêt à améliorer l’arborescence. Le visiteur doit ainsi trouver réponse à ses besoins en moins de trois clics. Afficher le fil d’ariane permet également de rassurer l’internaute quant à la profondeur de la page qui l’intéresse. Il convient,en outre, de travailler la lisibilité d’ensemble – couleurs et polices comprises – pour ne pas décourager la navigation. Un moteur de recherche interne au site offre également une rapidité de navigation appréciée des visiteurs.
L’internaute aime par ailleurs que le maillage interne du site facilite sa navigation. Les liens internes doivent donc être pertinents, avec des ancres courtes, aux termes calqués sur l’URL de destination. Les marketeurs peuvent également veiller à fournir des CTA – ou « call-to-actions » – cohérents avec le parcours utilisateur, ainsi qu’un tunnel de commande simplifié.
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