81% des internautes sont inscrits à au moins une newsletter. Ce chiffre, issu de l’étude Email Marketing Attitude de 2017, révèle tout le potentiel qu’ont les newsletters pour gagner en visibilité. Celles-ci permettent de se rendre visible auprès d’une cible étendue. Elles sont aussi un moyen de créer un lien entre l’entreprise et sa liste de prospects. Quand elles sont bien rédigées, elles garantissent également de gagner un trafic de qualité sur son site internet.
Tout l’enjeu de la newsletter réside donc dans sa rédaction. Quels contenus valoriser pour intéresser le lecteur et l’amener à visiter le site internet ? Comment inciter au clic, sans adopter un ton trop commercial ? Comment construire ses objets d’email pour être sûr que le lecteur ouvre le courrier ? Staenk revient sur 3 grands principes pour rédiger une bonne newsletter.
L’indispensable de la newsletter : un titre qui aiguise la curiosité
Une newsletter bien écrite aux contenus intéressants ne vaut malheureusement pas grand chose sans un objet attractif. Le titre de l’email tient donc un rôle central dans le succès de la newsletter. Il incarne, effectivement, le levier grâce auquel l’email est ouvert lors de sa réception. Impossible, par conséquent, de faire l’impasse. il faut trouver un objet d’email qui retient l’oeil et l’esprit.
Pour retenir l’oeil, une petite astuce simple : intégrer des chiffres dans le titre. Il peut s’agir d’un classement des meilleurs produits que vante la newsletter, ou du nombre de bonnes idées qu’elle délivre. Dans tous les cas, les chiffres 10, 5 et 3 fonctionnent bien. Selon l’étude Venngage de 2017, le 13 et le 2 doivent, eux, être évités. Si l’email contient, par ailleurs, une offre à durée limitée, une simple référence au temps imparti peut suffire.
Autre idée pour attirer le lecteur : jouer sur ses émotions. Attention, il ne s’agit pas de tomber dans un titre outrancier auquel le lecteur n’accorde aucune crédibilité. Le titre peut néanmoins suggérer, par les mots-clés qu’il mobilise, un sentiment qui va pousser au clic. Il peut s’agir de la surprise, comme c’est souvent le cas pour les emails promotionnels. La newsletter peut aussi jouer sur le bonheur, l’amour ou sur la peur et son pendant, la sécurité. C’est notamment le cas des newsletter d’assurances.
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Écrire une newsletter utile pour être sûr de fidéliser
Un Français reçoit, en moyenne, 39 emails par jour. Pour se faire une place dans ce flot incessant, une seule chance pour la newsletter de s’en sortir : être utile au lecteur. Il vaut mieux, de fait, passer une semaine sans rien envoyer, que d’envoyer un email vide d’intérêt, qui décourage les abonnés. Sur les réseaux sociaux comme dans les newsletters, la règle d’or est la même : parler de la cible est plus efficace que de parler de soi.
Comment s’y prendre pour être utile à ses clients à petits frais ? La newsletter peut être, par exemple, une occasion de faire profiter de l’expertise de l’entreprise. La marque peut proposer un classement de ses meilleures astuces, un test d’aide à la prise de décision ou encore un guide d’utilisation. L’idée doit toujours être la même : être utile. La newsletter incarne dès lors la valeur ajoutée que la marque peut apporter à ses clients. Elle encourage ainsi, indirectement, à se rendre sur son site internet.
Quelle que soit l’aide offerte à ses lecteurs, la newsletter gagne à respecter quelques principes pour fidéliser :
- incarner une sincère volonté d’aider ;
- jouer sur les émotions des lecteurs pour s’en rapprocher ;
- rédiger un texte court et précis ;
- se limiter à un seul bouton CTA (call-to-action) ;
- avoir un ton et un message adapté à la cible.
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Personnaliser le message pour se rapprocher des prospects
Une campagne emailing cible toujours un un type de public. Envoyer le même type de messages à tous les prospects sans distinction serait contre-productif. Pour que chaque cible se sente visée, il faut rédiger une newsletter par type de public. Préciser les caractéristiques des cibles de chaque newsletter peut aider à mieux les rédiger :
- localisation ;
- âge ;
- catégorie socioprofessionnelle et moyens financiers ;
- situation familiale et habitudes d’achat ;
- loisirs et centres d’intérêt ;
- valeurs.
Comment s’y prendre pour qualifier sa cible aussi précisément ? Les formulaires incarnent une solution simple à mettre en place. Ils peuvent être proposés en échange de l’inscription à un test, ou en échange de l’envoi d’un livre blanc ou de tout autre offre gratuite. Une autre façon de procéder, plus laborieuse cependant, consiste à analyser les profils des abonnés des réseaux sociaux des concurrents.
Personnaliser la newsletter, dans les faits, ça veut dire quoi ? Cela signifie, avant tout, que l’email doit contenir le nom ou le prénom de la personne visée. Cette technique permet d’augmenter le taux de conversion de près de 10%. Autre astuce : caler l’envoi de la newsletter sur un créneau pendant lequel le lecteur lit ses emails. Ces horaires varient selon que la cible est un client privé ou une entreprise. Dans le cadre d’une communication BtoB, le mardi est, par exemple, un jour qui fonctionne bien. La fin de matinée constitue également souvent un moment réservé aux emails.
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