En tant qu’expert en référencement, le consultant SEO est chargé d’accroître la visibilité et la notoriété des entreprises et de leurs sites, sur internet. Pour cela, il dispose de nombreux leviers ; netlinking, stratégie éditoriale, optimisation des contenus, refonte structurelle du site ou encore analyse des comportements utilisateurs. Autant de moyens d’action qui demandent la maîtrise de nombreuses compétences, mais qui requièrent aussi, des qualités spécifiques.
Le profil du consultant SEO
Un site internet correctement référencé se positionne bien dans les résultats des moteurs de recherche. Il apparaît parmi les premières (quand ce n’est pas la première) requêtes de la première page de votre moteur. Il est plus visible aux yeux des internautes et reçoit donc un trafic plus important.
Pour parvenir à ce résultat, l’expert SEO (Search Engine Optimization) travaille entre autres avec le référencement naturel, les actions de référencement payantes SEA (Search Engine Advertising), l’achat de mots-clés SEM (Search Engine Marketing) et les réseaux sociaux SMO (Social Media Optimization).
Aussi, quelques qualités en rédaction de contenus, connaissances en langages de programmation web, une grande faculté d’analyse, de synthèse et de concentration et enfin une bonne dose de curiosité et de pédagogie, pourront lui être utiles.
Ses missions
Au quotidien, le métier de consultant SEO est riche et varié. Il s’articule autour de quatre missions principales :
- Analyse de site (audit technique, temps chargement, métabalises, arborescence des catégories, compatibilité mobile, linking interne…)
- Analyse de contenus (pages fixes et blog), en lien avec l’équipe marketing pour l’élaboration d’une stratégie de contenus partagée ensuite avec le rédacteur web
- Notoriété et netlinking (acquisition des backlinks indispensables grâce à deux techniques éprouvées mais différentes, le SEO White Hat et le SEO Black Hat)
- Analyse des signaux utilisateurs et de leur comportement (taux de rebond, durée des sessions, pages d’entrées et pages de sorties…)
Le référenceur réserve également un temps au suivi, au reporting et au contrôle du positionnement afin de vérifier l’efficacité de sa stratégie de référencement.
Ses études
Parce que le métier est encore relativement jeune, l’éducation nationale comme les grandes écoles commencent seulement à disposer du matériel nécessaire pour proposer les formations adéquates. Selon les données compilées par le SEO Camp chaque année, une grande partie des chargés de référencement serait autodidacte. Toutefois la tendance serait en cours d’inversion avec 70 % d’autodidactes en 2013, contre 53 % en 2015 et même 49 % l’année suivante.
Le cursus scolaire
Une licence professionnelle « Référenceur et Rédacteur Web » est par exemple dispensée à l’IUT de Mulhouse depuis 2008, en formation initiale ou en alternance.
Mais, du niveau bac +2 à bac +5, de nombreux diplômes option métiers du multimédia et de l’internet, E-commerce et E-marketing, Marketing digital ou commerce électronique, peuvent également conduire au poste de consultant en référencement web.
La formation
En parallèle ou en complément, plusieurs écoles spécialisées comme l’Esecad, Hetic, l’Eemi ou My Digital School, proposent des formations adaptées pour les futurs référenceurs, bachelors e-commerce ou management des dispositifs de communication.
Pour les consultants autodidactes, les préconisations de Google disponibles sur son blog officiel pour les webmasters sont également une source de connaissances et d’apprentissages non négligeables.
Son statut
Le consultant en référencement naturel peut exercer son métier de différentes façons et sous différents statuts.
Ce spécialiste du web peut être embauché par une entreprise pour gérer l’ensemble de sa stratégie SEO. Dans ce cas, il peut être référenceur ou trafic manager. Il est en charge de piloter la stratégie d’acquisition, d’optimiser le trafic et d’analyser la fréquentation du site ainsi que son positionnement. Le SEO Manager opère comme tous les autres salariés, dans les bureaux de la société ou plus rarement en télétravail.
Le consultant en référencement naturel peut aussi exercer en agence. Agence web, agence SEO ou agence en référencement, il travaille alors avec d’autres référenceurs à la gestion du portefeuille clients de l’agence.
Mais, en tant qu’expert, le consultant SEO travaille le plus souvent en tant qu’indépendant freelance ou dirigeant de sa propre société. Ici, plusieurs formes juridiques s’offrent à lui ; EIRL, SARL, EURL, SASU ou encore SAS. Il gère ainsi directement les comptes de nombreuses entreprises, marques ou enseignes, à qui il est chargé d’apporter toujours plus de visibilité et de trafic qualifié.
Le portage salarial peut également être une solution, parfaite dans le cadre d’une transition salariat, entrepreneuriat.
Ses revenus
Le salaire du consultant SEO dépend en majeure partie de la façon dont il exerce son métier.
En agence ou en entreprise, on estime qu’un SEO débutant peut débuter sa carrière aux alentours de 1 800 € par mois et grimper jusqu’à 3 000 € mensuels avec l’expérience.
Un freelance expert en référencement peut quant à lui prétendre à un salaire de 2 000 à 3 000 euros par mois, pouvant même atteindre 5 000 € avec le temps. Pour cela, il fixe ses tarifs en fonction de l’offre et de la demande, mais aussi du type de projet et de son expérience. Ses clients le règlent ensuite de façon mensuelle, à la mission, sur contrat ou à l’heure. À noter ici que le freelance doit déduire un certain nombre de cotisations du salaire qu’il se verse.
Toujours selon l’infographie réalisée par Seo Camp, en 2016, 34 % des hommes et 31 % des femmes SEO gagnaient entre 26 et 36 K bruts par an, tandis que 32 % des hommes et 50 % des femmes gagnaient moins de 25 K bruts par an. Autre indicateur clé si vous cherchez à vous orienter, la même année 69 % des référenceurs gagnaient moins de 30 K par an, quand ils n’étaient que 45 % dans ce cas chez l’annonce et même 39 % en tant qu’indépendant.
Mon objectif ? Créer pour votre entreprise, des potions finement dosées en SEO, storytelling et bons mots. Pour cela, j'utilise au quotidien un verbe léger et gourmand. "Profession Rédactrice web freelance depuis 2010" ? Mon intitulé. Ou comment allier une vie en constante évolution professionnelle à l’enrichissement de ma passion pour l’écriture.
